L’implantation d’un système de gestion Intégré des documents (GID) dans une organisation
Billet additionnel 2
La masse des documents produits ou reçus par les
organisations publiques dans l’exercice de leur activité tend à accroître d’une
manière exponentielle. De plus, les supports et les formats des documents
électroniques se sont multipliés d’une manière rapide. Cet état de fait pose un grand problème quant à la gestion et l’organisation de cette
quantité de documents. Cela a poussé les organismes publics à implanter
des systèmes de gestion intégrée des documents (GID) dans le but de pallier les
différents problèmes liés à la gestion, au repérage et à la conservation des
documents.
La GID est un système complexe qui vise à gérer les
documents, quel que soit leur support et tout le long de leur cycle de vie. De
plus, elle prend en charge les types de documents et les formats ainsi que la
taille des fichiers. Dans la majorité des cas une telle implantation n’aboutit
pas à cause des problèmes générés au cours du processus d’implantation. Pour
réussir de tels projets, les organismes doivent se doter de lignes directrices
claires qui servent à bien piloter un projet GID. Il est important d’intégrer
les normes de l’organisation internationale de Normalisation (ISO) en
l’occurrence ISO 30300 et 30301 pour les systèmes de gestion des documents
d’activité ainsi que la norme ISO 14641 relative à l’archivage pérenne et
probatoire des documents numériques. La Normalisation est un gage de réussite
dans la gestion des documents intégrés, elle permet à l’organisation de se
doter d’un cadre normatif définissant les contraintes réglementaires, techniques
et archivistiques auxquelles
il convient de se
conformer. Si de telles contraintes sont prises en considération lors la mise en
place d’une solution GID, le projet sera opérationnel sans aucun problème majeur.
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